Dragonheir: Silent Gods – Le RPG gratuit qui défie Baldur’s Gate 3 ?

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Dragonheir Silent Gods

Alors que l’été bat son plein, les amateurs de jeux de rôle en quête d’une nouvelle aventure épique pourraient bien trouver leur bonheur avec Dragonheir: Silent Gods. Ce RPG free-to-play, disponible sur PC et mobile, fait beaucoup parler de lui depuis sa sortie fin 2023. Mais près de 8 mois après son lancement, qu’en est-il vraiment ? Plongeons dans les profondeurs d’Adenthia pour découvrir si ce titre ambitieux tient ses promesses.

Un monde ouvert à explorer

Dès les premières minutes de jeu, on est frappé par l’ampleur de l’univers proposé. Le monde d’Adenthia s’étend à perte de vue, offrant des paysages variés et une liberté de mouvement appréciable. Les développeurs de SGRA Studio n’ont pas lésiné sur les détails, créant une atmosphère immersive qui n’a rien à envier à certaines productions AAA. On se surprend à flâner dans les ruelles d’une cité médiévale ou à contempler un coucher de soleil sur une plaine verdoyante.

L’histoire principale vous place dans la peau de l’Élu, chargé de sauver Adenthia du chaos qui la menace. Si le pitch de base peut sembler classique, c’est dans son exécution que Dragonheir se démarque. Le scénario se ramifie rapidement, offrant pas moins de 280 scénarios différents selon vos choix. Une promesse de rejouabilité alléchante qui donne envie d’explorer toutes les possibilités.

Un système de combat inspiré de D&D

L’un des points forts de Dragonheir réside dans son système de combat. Fortement inspiré de Donjons & Dragons, il intègre des mécaniques de lancers de dés qui ajoutent une dose d’aléatoire bienvenue. Chaque action, qu’il s’agisse d’une attaque, d’une tentative de vol ou d’une négociation, est soumise au hasard des dés. Ce système apporte une tension palpable à chaque confrontation et pousse le joueur à réfléchir à ses stratégies.

Les combats se déroulent au tour par tour, avec la possibilité de composer une équipe de héros aux capacités variées. Avec plus de 200 personnages jouables, les combinaisons sont quasi infinies. On apprécie particulièrement le soin apporté à l’équilibrage des classes, rendant chaque héros viable dans la bonne configuration.

Un contenu en constante évolution

L’un des atouts majeurs de Dragonheir est son suivi régulier. Depuis sa sortie, le jeu a bénéficié de nombreuses mises à jour, apportant leur lot de nouveaux contenus. La dernière en date, déployée mi-juin, a notamment introduit une collaboration avec l’univers officiel de Donjons & Dragons. Les fans de la licence apprécieront de retrouver des personnages emblématiques comme Drizzt Do’Urden.

Le studio ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Une feuille de route ambitieuse a été dévoilée pour les mois à venir, promettant l’arrivée de nouvelles zones à explorer, de quêtes inédites et même d’un système de guildes pour renforcer l’aspect communautaire du jeu.

Bande Annonce Officielle de Dragonheir: Silent Gods

La question épineuse du free-to-play

Si Dragonheir brille par son contenu et ses mécaniques de jeu, il n’échappe pas aux travers inhérents au modèle free-to-play. Le système de gacha, permettant d’obtenir de nouveaux héros et équipements, est omniprésent. Certains joueurs déplorent un aspect « pay-to-win » trop prononcé, notamment dans les modes PvP où les joueurs ayant investi de l’argent réel disposent d’un avantage certain.

Il faut toutefois nuancer ce constat. Le jeu reste tout à fait jouable et appréciable sans dépenser le moindre centime. Les développeurs ont fait l’effort d’équilibrer la progression pour que les joueurs free-to-play puissent suivre le rythme, moyennant un investissement en temps plus conséquent.

Un concurrent sérieux pour Baldur’s Gate 3 ?

Les comparaisons avec le mastodonte Baldur’s Gate 3 sont inévitables. Si Dragonheir s’inspire clairement du chef-d’œuvre de Larian Studios, il serait injuste de le réduire à une simple copie. Certes, le jeu ne peut rivaliser en termes de finition et de profondeur scénaristique. Mais il propose une expérience différente, plus accessible et adaptée au jeu mobile.

Là où Baldur’s Gate 3 exige un investissement conséquent en temps et en ressources, Dragonheir se veut plus souple. Les sessions de jeu courtes sont possibles, et le cross-play entre PC et mobile permet de profiter de l’aventure où que l’on soit. C’est peut-être là que réside sa force : offrir une expérience RPG de qualité, inspirée des grands noms du genre, dans un format adapté aux contraintes modernes.

Un avenir prometteur

Après près de 8 mois d’existence, Dragonheir: Silent Gods a su trouver sa place dans le paysage vidéoludique. Le jeu a su fidéliser une base de joueurs solide, comme en témoignent les 68% d’avis positifs sur Steam. Les développeurs semblent à l’écoute de la communauté, corrigeant régulièrement les bugs et ajustant l’équilibrage.

L’avenir s’annonce radieux pour ce RPG ambitieux. Les prochaines mises à jour devraient apporter leur lot de nouveautés, de quoi maintenir l’intérêt des joueurs sur le long terme. Si vous n’avez pas encore franchi le pas, c’est peut-être le moment idéal pour vous lancer dans l’aventure. Après tout, l’essayer ne coûte rien !

En conclusion, Dragonheir: Silent Gods s’impose comme une alternative séduisante pour les amateurs de RPG en quête d’une expérience gratuite et accessible. S’il ne détrônera pas les ténors du genre, il offre suffisamment de contenu et de profondeur pour satisfaire les joueurs les plus exigeants. Une belle surprise qui mérite qu’on s’y attarde, ne serait-ce que pour goûter à l’atmosphère envoûtante d’Adenthia.

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